L’EMPLOI DE LA MAJUSCULE
On doit mettre une majuscule en début de phrase mais aussi pour les noms propres et les titres d’œuvres : journaux, films, livres, tableaux…
L’EMPLOI DE LA MAJUSCULE
On doit mettre une majuscule en début de phrase mais aussi pour les noms propres et les titres d’œuvres : journaux, films, livres, tableaux…
QUAND APPRENDRE LES MAJUSCULES ?
Les majuscules «bâtons» : Dès l’école maternelle, le prénom doit comporter une majuscule. Personnellement, je penche en faveur de l’apprentissage de la majuscule bâtonnée, appelée aussi capitale d’imprimerie, de manière à ce que l’élève soit autonome le plus rapidement possible pour « signer» ses travaux. En attendant que l’élève puisse les faire seul, des aides sont possibles : étiquettes, modèle fait par le maître, guidage de la main…
Il faut l’inclure dans la pratique de l’élève dès le début, afin qu’il puisse se l’approprier. Je ne compte pas le nombre de collégiens qui écrivent leur prénom sans majuscule, héritage de leurs années de maternelle.
Les majuscules cursives font traditionnellement partie du programme d’apprentissage du CE1. Certains enseignants les abordent dès le CP.
LE DUCTUS DES MAJUSCULES BÂTONNÉES : REGARDEZ BIEN LE MOUVEMENT DES DOIGTS !
Les capitales d’imprimerie sont utilisées dans des situations fonctionnelles particulières : mots croisées, affiches, formulaires, titres. Elles ont donc un rôle social non négligeable.
L’apprentissage peut commencer dès la maternelle, c’est même un excellent moyen de préparer les élèves à l’écriture cursive.
À part les lettres rondes C et O, les gestes d’écriture sont différents de la cursive. La posture, la tenue et le maniement du crayon sont identiques.
Il est important de commencer par le plus simple : les lettres composées de traits verticaux et horizontaux : I L T E H F. Chacune de ces lettres commencent par le haut.
Comme pour l’écriture cursive, nous partons du geste pour aller vers la trace. On obtient donc des traits verticaux en pliant les doigts et des traits horizontaux en déplaçant l’avant-bras dans un mouvement de translation de la gauche vers la droite.
Puisqu’on a appris à plier les doigts, on va apprendre le geste inverse qui consiste à les déplier : si on se déplace en même temps on obtient une ligne brisée.
Il est alors possible d’apprendre la graphie des lettres comportant des traits et des obliques : AMN et VVWKXYZ. Pour préparer à la continuité du geste je trouve plus aisé de demander aux élèves de commencer par en bas pour les lettres A N et M qu’il faut apprendre dans cet ordre (ce qui servira aussi à l’apprentissage des majuscules cursives).
Toutes sortes de prénoms sont déjà possibles : LILI, HILEM, ELLIE, AMÉLIE, LÉA, MÉLANIE,FATIMA, THEMYS, YANN, YVETTE, MAËL, HAMEN, LI, MIA …
Il est alors temps d’aborder les lettres rondes C O Q G et S. Avant cela il sera nécessaire de prendre le temps d’encoder le sens de rotation du rond en passant par un exercice graphique très simple : les ½ pommes. Cet exercice permet de former la lettre C. Rien de plus simple ensuite de continuer le geste pour fermer le C et obtenir la lettre O puis Q et G.
LEO, MALO, CELIA, COLIN, ZOÉ,NOAH, NOLAN, KAÏS pourront à leur tour écrire leur prénom !
Il reste alors à aborder les lettres avec des courbes : P B R D, U et J
JULIA, PABLO, SAMUEL, AMBRE,DORIANE et tous les autres seront alors capables d’écrire leur prénom en majuscules bâtons y compris DRAZYCK-LUIS !
LES MAJUSCULES CURSIVES
Elles sont enseignées à partir du CE1 parfois dès le CP. Les modèles peuvent varier avec plus ou moins d’enroulements et plus ou moins d’importance accordée aux boucles (voir l’article à ce sujet : https://www.ecrituremodedemploi.fr/index.php/2019/11/26/bouclette/. Pour l’enseignement on aura intérêt à choisir les modèles les plus simples car les majuscules restent difficiles à apprendre pour beaucoup d’élèves.
On les appellent « cursives » alors qu’elles sont très peu nombreuses à pourvoir permettre un enchaînement avec la lettre qui suit (G J U et Y). Toutes les autres majuscules nécessitent un lever de crayon même s’il est possible d’enchaîner avec la lettre suivante pour C, E, H, K, L, M, R, T et Z en supprimant l’enroulement final.
Pour les autres lettres, celles qui nécessitent un lever de crayon obligatoire : A, B, D, F, I, N, O, P, S, V, W et X, je préconise la juxtaposition en laissant un petit « blanc » entre la majuscule et la lettre qui suit.
Voici le ductus de chaque majuscule pour droitier et pour gaucher :